Tous les professionnels de santé, et en première ligne, les biologistes, se mobilisent à l'occasion de la 4ème semaine nationale du rein, organisée par la Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux du 4 au 12 octobre 2008.
(voir les site dédiés : http://www.semainedurein.fr ou http://www.fnair.asso.fr )
Le premier objectif de cette campagne est de sensibiliser et d'informer le public sur les pathologies rénales qui évoluent le plus souvent à bas bruit et qui sont souvent considérées à tort comme des maladies sans gravité. Le second objectif est d'organiser le dépistage de ces pathologies afin d'en favoriser une prise en charge précoce.
Concrètement, le public est invité à se rendre à un laboratoire pour réaliser un dosage de créatinine sanguine. Le biologiste estimera alors la fonction rénale à l'aide de la formule de Cockroft ou du MDRD et délivrera trois documents : un pour le patient, un pour le médecin traitant et un pour la FNAIR. Cette dernière compilera les résultats recueillis pour une grande enquête épidémiologique.
Cet évènement permet de souligner deux évidences :
1- la place importante qu'occupe la biologie médicale dans la prise en charge des pathologies rénales (à ce sujet la haute autorité de santé - HAS - a édité plusieurs recommandations professionnelles dont la plus récente peut être consulté via ce lien :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_689330/ald-n-28-suite-de-transplantation-renale-de-l-adulte
2- les laboratoires de biologie sont souvent sollicités pour participer à des campagnes de santé publique ( dépistage du risque cardiovasculaire, dépistage de l'hépatite C,...) du fait de la proximité, de la disponibilité et de l'engagement des biologistes.
Cette participation aux opérations de santé publique sera-t-elle possible lorsque les laboratoires n'appartiendront plus aux biologistes mais à des investisseurs non médicaux comme le propose le rapport Ballereau ?
Rien n'est moins sûr.
GdM
(voir les site dédiés : http://www.semainedurein.fr ou http://www.fnair.asso.fr )
Le premier objectif de cette campagne est de sensibiliser et d'informer le public sur les pathologies rénales qui évoluent le plus souvent à bas bruit et qui sont souvent considérées à tort comme des maladies sans gravité. Le second objectif est d'organiser le dépistage de ces pathologies afin d'en favoriser une prise en charge précoce.
Concrètement, le public est invité à se rendre à un laboratoire pour réaliser un dosage de créatinine sanguine. Le biologiste estimera alors la fonction rénale à l'aide de la formule de Cockroft ou du MDRD et délivrera trois documents : un pour le patient, un pour le médecin traitant et un pour la FNAIR. Cette dernière compilera les résultats recueillis pour une grande enquête épidémiologique.
Cet évènement permet de souligner deux évidences :
1- la place importante qu'occupe la biologie médicale dans la prise en charge des pathologies rénales (à ce sujet la haute autorité de santé - HAS - a édité plusieurs recommandations professionnelles dont la plus récente peut être consulté via ce lien :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_689330/ald-n-28-suite-de-transplantation-renale-de-l-adulte
2- les laboratoires de biologie sont souvent sollicités pour participer à des campagnes de santé publique ( dépistage du risque cardiovasculaire, dépistage de l'hépatite C,...) du fait de la proximité, de la disponibilité et de l'engagement des biologistes.
Cette participation aux opérations de santé publique sera-t-elle possible lorsque les laboratoires n'appartiendront plus aux biologistes mais à des investisseurs non médicaux comme le propose le rapport Ballereau ?
Rien n'est moins sûr.
GdM
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire