- 90 % d'entre eux souhaitent conserver un laboratoire d'analyse à proximité,
- 85 % sont contre le fait que des investisseurs non-biologistes (et donc non professionnels de santé) puissent détenir des laboratoires d'analyses,
- 86 % souhaitent que la réforme puisse être discutée au parlement et non pas mise en place directement par voie d'ordonnance.
C'est le résultat d'un sondage BVA réalisé la semaine dernière pour l'Intersyndicale des biologistes et dont les détails pouvent être lus ici : http://www.lasanteauxencheres.fr/actions.php
Il y a deux niveaux de lecture de ce sondage.
D'abord, il montre que les Français sont attachés à la biologie de proximité et ont compris à juste titre la place de cette spécialité dans la filière de soins. Ils partagent avec les biologistes la crainte qu'une modification radicale du cadre de la spécialité pourrait avoir un impact négatif sur le service médical rendu par les labos.
Ensuite, il traduit leur inquiétude de la financiarisation rampante de la santé. "On" commence par la biologie (comme l'impose l'Union européenne) puis on s'attaque à la radiologie, aux cabinets de généralistes...etc et sans leur demander leur avis, du moins celui de leurs représentants au Parlement.
Vu les dégâts causés par cette financiarisation dans le secteur et immobilier bancaire, il est légitime (voire même recommandé !) de s'inquiéter de la voir s'intéresser d'aussi près à la santé.
GdM
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