D'abord, l'Ordre des pharmaciens répond du tac au tac à la Commission européenne qui avait saisi jeudi dernier la cour de justice européenne. Ainsi, le Conseil de l'Ordre et la Section G (qui représentent les pharmaciens biologistes) ont tous deux déposé un recours devant le Tribunal de première instance de la Communauté européenne, suite à la perquisition menée par les services de Bruxelles les 12 et 13 novembre 2008 (voir le post Novembre noir pour l'Ordre des pharmaciens). Sur le fond, l'Ordre reproche à la Direction de la concurrence de l'avoir pris pour une association d'entreprises alors qu'il est en fait un organisme chargé d'une mission publique. Il pointe également que s'opposer à des montages financiers réalisés par des groupes capitalistiques et susceptibles de menacer l'indépendance des biologistes rentre tout à fait dans cette mission publique et ne constitue pas une entrave à la libre concurrence. Il attend ainsi "avec confiance la position qu'adoptera [le tribunal] dans ce contentieux".
Au même moment, l'Intersyndicale des Biologistes a demandé aujourd'hui au gouvernement de repousser son projet d'ouvrir le capital des laboratoires à des non-professionnels de santé. Elle réclame en particulier la suppresion l'article 20 du projet de loi HPST qui autorise la réforme par voie d'ordonnance.
Ce choc des épées (celles du gouvernement et de Bruxelles face à celles de l'Ordre des pharmaciens et de l'Intersyndicale) a un objectif bien précis : attirer l'attention des députés qui vont examiner, dans une semaine exactement, le très contesté projet de loi . Cela s'appelle, si j'ai bien tout compris, du lobbying.
En attendant et dès lundi prochain, lobbying or not, la grande braderie de la nomenclature (-50% sur la glycémie) s'installera dans tous les laboratoires.
GdM
Au même moment, l'Intersyndicale des Biologistes a demandé aujourd'hui au gouvernement de repousser son projet d'ouvrir le capital des laboratoires à des non-professionnels de santé. Elle réclame en particulier la suppresion l'article 20 du projet de loi HPST qui autorise la réforme par voie d'ordonnance.
Ce choc des épées (celles du gouvernement et de Bruxelles face à celles de l'Ordre des pharmaciens et de l'Intersyndicale) a un objectif bien précis : attirer l'attention des députés qui vont examiner, dans une semaine exactement, le très contesté projet de loi . Cela s'appelle, si j'ai bien tout compris, du lobbying.
En attendant et dès lundi prochain, lobbying or not, la grande braderie de la nomenclature (-50% sur la glycémie) s'installera dans tous les laboratoires.
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