mardi 13 janvier 2009

Réforme de la biologie : l'ouverture du capital n'est pas certaine.

D'après une source proche du dossier, lors de la dernière réunion de concertation, M. Ballereau aurait rappelé que "l'ouverture du capital ne fait pas partie de la réforme" car il souhaiterait faire passer les autres propositions de son rapport. Ces informations rejoignent les réponses écrites de Mme la Ministre de la santé aux députés qui l'ont interpellée sur le sujet et pourraient constituer un tournant dans le bras de fer qu'a engagé la profession pour garder son indépendance.
Deux sujets "chauds" auraient également été abordés au cours de cette réunion : la définition d'un "site" de laboratoire et les requêtes du COFRAC. Nous en attendons plus de précisions.

Les discussions avancent dans le bon sens notamment en ce qui concerne l'ouverture du capital . Cependant, dans cette attente crispante dans laquelle nous autres biologistes nous trouvons, des piques nous sont assénées dans les flancs. Comme nous avons les muscles bandés et les sourcils froncés, nous ne ressentons pas la douleur ou si peu. Vous l'avez compris, il s'agit de la baisse de nomenclature qui est parue au journal officiel de jeudi dernier. Nous avons jusqu'au 8 février pour modifier la cotation de 86 paramètres...une tâche ingrate et non rémunérée à laquelle s'applique à merveille une récente maxime populaire "travailler plus pour gagner moins".

GdM


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais quel bazar (pour ne pas dire plus) que cette réforme de la biologie médicale !
Je reste fidèle à ce que j'ai dit auparavant : méfions nous, méfions nous.
Et puis soyons objectifs, M. BALLEREAU parviendra forcément à ses fins avec les baisses de nomenclature. En effet, c'est vraiment notre marge qui va en prendre un coup si les trois baisses prévues sont maintenues. La baisse qui nous est imposée aujourd'hui touche des actes rémunérateurs, ne l'oublions pas. Comment fait on pour continuer à exercer "sereinement" ? La profession pour survivre sera obligée malheureusement de trouver des solutions contraires aux réglementations actuelles en se regroupant parfois à la va vite et en se finançant auprès de tiers extérieurs. Et le résultat sera le même.
Sombre avenir et tout ça pour des "clopinettes" quand je compare nos chiffres à ceux des autres activités médicales.
GDM, votre slogan est parfait : travailler plus pour gagner moins.
Bon courage à tous.

GdM a dit…

@ Alain :

Vous avez parfaitement raison : nous n'exerçons pas dans la sérénité et dans la précipitation nous risquons de prendre des décisions peu pertinentes.
Vous avez encore raison quand vous parlez de clopinettes par rapport aux autres activités : savez-vous que les dépassements d'honoraires des praticiens libéraux ont atteint 4 milliards d'euros soit le chiffre d'affaires de la biologie entière.